L’électricité tertiaire : de quoi s’agit-il exactement ?
L’électricité tertiaire indique l’électricité utilisée dans le secteur tertiaire. Pour comprendre cette expression, il est donc important de se pencher sur la définition du terme « tertiaire ».
Le secteur tertiaire englobe les activités hors de la production et de la transformation. L’agriculture et tout ce qui est industriel ne sont donc pas concernés.
L’électricité tertiaire concerne uniquement les installations dans les bureaux, les magasins et les hôpitaux. Les boutiques en ligne l’utilisent également puisqu’ils disposent des bureaux et des entrepôts de stockage.
Concrètement, ce type d’électricité touche de nombreuses professions et le secteur du bâtiment.
Pourquoi parler d’électricité tertiaire ?
Il est important de déterminer les activités concernées par l’électricité tertiaire afin de comprendre ses spécificités et les normes exigées :
Spécificités d’une installation électrique tertiaire
L’installation électrique dans un local professionnel tertiaire est principalement triphasée. Son tableau électrique n’est donc pas similaire à un coffret électrique monophasé. La conception reste différente.
Les dispositifs utilisés lors de l’installation sont également différents. C’est le cas de la bobine MX, le répartiteur tétrapolaire, la télécommande de BAES, etc.
L’éclairage diffère également des autres installations, notamment de celui des habitations. La législation dans le domaine donne des précisions sur l’éclairage destiné aux travailleurs ou au public.
Électricité tertiaire : des normes plus exigeantes
Un local professionnel est identifiable par sa capacité à accueillir des travailleurs et du public. Il fait partie de ce qu’on appelle ERP ou Établissement Recevant du Public.
L’expression accueillant du public exige forcément le respect de certaines normes de sécurité. L’électricien responsable de l’installation doit obligatoirement utiliser des matériaux spécifiques différents de ceux des bâtiments domestiques. Il installe notamment des dispositifs spécifiques comme le BAES (Bloc Autonome d’Éclairage de Sécurité) ou encore l’arrêt d’urgence.
