La GTB : la solution énergétique du décret BACS pour les bâtiments tertiaires

Publié le 20/01/22 dans Transition numérique du bâtiment


La transition écologique dans le secteur tertiaire met la GTB (gestion technique du bâtiment et immotique) sur le devant de la scène. Désormais, la norme à suivre est celle du smart building. Ce concept favorisait uniquement la gestion intelligente de l’énergie. Le nouveau décret tertiaire BACS impose la GTB à tous les bâtiments du tertiaire. L’unique but est d’optimiser leur performance énergétique.

GTB : définition et avantages

La GTB permet une meilleure gestion et supervision des installations techniques au sein des bâtiments. L’utilisation des différents services comme la ventilation, l’électricité ou encore le chauffage sont optimisés. Un logiciel de supervision permet de tout contrôler. L’immotique ou domotique à grande échelle facilite la gestion de la consommation d’énergie. Outre la limitation du gaspillage énergétique, il permet d’optimiser les coûts d’exploitation.

Ce dispositif évite des consommations inutiles comme le surchauffage des pièces. Il facilite également la gestion de la sécurité-incendie, notamment celle des centres de contrôle. L’immotique permet de prévenir les incendies ou autres incidents.

Pour suivre les normes environnementales, les bâtiments tertiaires doivent se mettre à l’immotique. Le décret BACS préconise d’ailleurs l’installation d’un système d’automatisation et de contrôle d’ici janvier 2025.

L’impact du décret BACS sur les bâtiments tertiaires

La promulgation du décret BACS en juillet 2020 marque le début de la GTB. Tous les bâtiments doivent s’y conformer d’ici janvier 2025. Rappelons que la GTB vise une réduction de 40 % de la consommation énergétique, un meilleur confort pour les usagers, une diminution des coûts de maintenance et une mise en conformité avec le décret.

La GTB concerne tous les bâtiments tertiaires qu’ils soient neufs ou existants. Ceux appartenant à des personnes morales des secteurs primaires et secondaires ainsi que les bâtiments publics et privés sont également touchés. Concrètement, elle concerne tous ceux qui utilisent une puissance nominale de 290 kW pour leur système de chauffage, de climatisation et de ventilation.

GTB : installation et communication

L’installation du GTB passe par 4 étapes, à savoir l’analyse des besoins, la mise en place de la solution adéquate, l’intégration des équipements et du protocole ainsi que le contrôle du fonctionnement et des performances. Les acteurs dans le tertiaire peuvent compter sur le système de financement mis en place par le gouvernement.

Pour la communication, le BACnet reste parmi les plus sollicités. Ce protocole permet une gestion et une automatisation fiable. KNX et LONWORKS sont également appréciés pour leur flexibilité.

GTC ou GTB

GTB va souvent de pair avec la GTC (Gestion technique centralisée). Celle-ci s’occupe d’un seul volet du bâtiment et s’utilise dans le domaine industriel pour des applications précises.

La GTC et la GTB n’offrent donc pas les mêmes possibilités. Si la première fournit la gestion technique d’un seul dispositif du bâtiment, la deuxième est plus complète. La GTB permet de contrôler à la fois l’électricité, la ventilation et la climatisation, ce que la GTC ne permet pas.

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