Quelles nouvelles mesures prendre pour convaincre les entreprises d’électricité à suivre la révolution numérique ? Et comment pourront-elles s’adapter aux nouveaux marchés ?
S’adapter pour capter plus de marchés issus de la révolution numérique
La capacité d’adaptation aux évolutions constitue aujourd’hui une obligation pour les entreprises pour concurrencer les grosses pointures du Web. Les expériences du passé ont déjà démontré qu’en s’adaptant aux évolutions, une petite entreprise peut capter une part de marché importante face à ces géants du Web. Tel est le cas d’un outsider de l’informatique qui a surpassé le leader mondial des onduleurs. Cet historique vécu par les électriciens donne déjà un aperçu de ce qui attend les entreprises du bâtiment. En effet, les onduleurs étaient déjà communicants avec le système électronique avant l’arrivée du logement connecté.
Actuellement, on ne devrait donc plus se focaliser sur la guerre des protocoles, mais plutôt sur l’IP. Et même si les systèmes ouverts et plug&play que proposent les géants du Web s’imposent déjà, les installateurs ont encore une place à gagner. Ces derniers ont donc le choix entre :
- devenir un tiers de confiance et donc remplir la responsabilité juridique y afférent ;
- ou collaborer avec un autre acteur.
Assurer le rôle de conseil en relation avec la révolution numérique
Faut-il rappeler que les consommateurs ont une réelle confiance envers l’électricien ? Ce dernier étant le mieux placé pour remplir le rôle de conseil. Compte tenu de la diversité des maisons qui ont leur particularité, ce rôle est essentiel.
Une entreprise californienne spécialisée dans le développement d’application mobile pour les voyageurs a, par exemple, mis l’humain au cœur de son service et a priorisé l’expérience client. Cette stratégie lui a permis de s’imposer sur le marché. Et ce sont ces mêmes clients et ces mêmes attentes que les électriciens ont en commun avec cette entreprise californienne.
Un autre enjeu attend également les électriciens : la data. En effet, ces professionnels ont tendance à laisser échapper la valeur des équipements installés, alors qu’avec la maintenance, ils sortiraient gagnant en gardant le lien d’usage avec le bâtiment.